Bénéficiant de moyens généralement inférieurs à ceux des compagnies de développement classées « AAA », les éditeurs de jeux en ligne doivent généralement rivaliser d’ingéniosité et de créativité pour proposer des jeux d’action engageants et de qualité, ces derniers étant les plus chers à réaliser d’un point de vue graphique. Pour un bon jeu d’action, il faut beaucoup d’explosions, des méchants en nombre et de grands espaces dans lesquels se chamailler. Tout ça demande, si l’on espère afficher un bon rendu, un moteur graphique puissant capable d’afficher autant de choses à la fois sans broncher… Et capable de tourner sur la plupart des machines, ce qui est un critère inamovible du jeu en ligne, surtout lorsqu’il est free-to-play.

psCes moteurs graphiques étaient généralement hors d’accès des éditeurs habituels, notamment à cause de leur prix. Ca n’a pas empêché le développement et la parution de jeux utilisant tous deux le même style graphique, à savoir une vue du dessus en 3D isométrique avec gestion du vaisseau/navire du joueur à la souris. Un mécanisme simple, donc, mais peu coûteux en ressources (graphiques ou monétaires) qui permet au jeu de rester fluide sous toutes circonstances et d’afficher de très grandes aires de jeux peuplées de nombreux ennemis sans jamais afficher de faiblesse.

La sortie du moteur Unity a pas mal bouleversé cet état de fait en proposant aux développeurs un moteur graphique 3D de qualité, mignon et facile d’accès, taillé pour le développement de jeux en ligne, en respectant le cahier des charges de ce genre si particulier.

Anne Aurore Delaplace