dso2De nos jours, il est très fréquent qu’une œuvre donne naissance soit à des réécritures, soit à des adaptations. J’englobe dans ce terme tout le travail qui est fait autour d’une production, qu’il s’agisse de produits dérivés, de préquelles, de suites, et, dans le cas qui nous intéresse, de transpositions à d’autres médias.

L’exercice est souvent périlleux. On l’a bien vu avec le Seigneur des Anneaux, ou plus récemment, l’événement Game of Thrones : comment adapter à l’écran des œuvres littéraires très denses et fourmillant de détails et de finesses telles que la trilogie originale de JRR Tolkien, ou A Song of Ice and Fire, titre de la série littéraire de George RR Martin dont Game of Thrones est l’adaptation télé ?

Hé bien, le résultat est délicat, souvent impressionnant certes, mais pas toujours une franche réussite. La transition livre/film est délicate à réaliser du fait des spécificités de chaque medium, l’un étant plus immédiat, accessible et donc limité dans sa capacité de représentation, l’autre étant une affaire de patience, de richesse et d’imagination.

Elargissons maintenant le concept aux jeux vidéo, acteurs relativement récents mais très actifs du divertissement. Il n’est pas rare qu’un film à grand succès populaire se trouve adapté en jeu, et il est encore moins rare que cette adaptation soit un ratage catastrophique. L’inverse, plus rare, est aussi vrai, et si certains jeux tirés de films ou de séries se sont avérés plus que sympathiques, je n’ai aucun film en tête basé sur un jeu qui n’ait été un gigantesque nanard.

Cas particuliers, les jeux inspirés de romans : ils existent, et, signe d’une meilleure entente entre le monde littéraire et le jeu vidéo, tous deux offrant davantage de liberté aux auteurs, lesdits jeux se sont souvent trouvés excellents, surtout côté Europe de l’Est avec les très grands Stalker et Metro 2033.