On a tous des façons différentes de se divertir et de se détendre. Lecture au calme, ciné, bar… et jeux vidéo bien sûr. Certains y jouent pour se défouler, pour se défier, pour passer le temps…

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Et pour se détendre. C’est aujourd’hui le but avoué du jeu dit casual. Il se manifeste de façons différentes, et est particulièrement présent sur le marché des jeux gratuits accessibles depuis un navigateur internet.

L’idée de ces différences m’est venue en discutant avec des amis ayant précommandé leur édition de Star Citizen, la représentation même du jeu PC pour experts. Il lui faudra ainsi une machine de guerre pour ne serait-ce que tourner correctement. Et je passe sur tout l’équipement conseillé pour en profiter pleinement, à commencer par un clavier avec macros, un joystick style HOTAS, et bien sûr, si on souhaite vraiment pousser, un casque Oculus Rift…
Quand j’étais plus jeune et insolent, je me disais que seul le jeu hardcore méritait d’exister sur nos machines, avant de me rendre compte que ça ne concernait qu’une frange finalement assez mince de la population utilisant un ordinateur, ce qui représente un paquet de monde à notre époque. Le jeu casual est donc un vivier économique gigantesque, malgré des coûts de production incroyablement inférieurs à ceux des jeux AAA, et des recettes parfois supérieures, souvent comparables.

Le jeu casual se manifeste sous plusieurs formes. On y trouve des simulations de culture ou d’élevage, qui ont, il est vrai, un peu perdu en vitesse ces dernières années, et des jeux de gestion simplifiés pour être rendus le plus accessible possible.

Le format est simple : le jeu encourage le joueur à se connecter le plus régulièrement possible et fait en sorte de ne pas demander trop d’heures par jour pour être apprécié au mieux. C’est-à-dire  qu’on rentre vite dans le bain, qu’on y passe volontiers un moment, qu’on y revient toujours, et qu’on finit par passer à la caisse quand l’investissement dépasse une certaine limite : c’est comme ça que les free-to-play font leur beurre.